C’est avec une immense joie (et pas mal d’interrogations) que l’on s’apprête à vivre le retour de l’archéologue le plus célèbre du septième art, Indiana Jones. Après une longue attente (il aura fallu patienter 15 ans, date de sortie du quatrième épisode), Indiana Jones 5 est enfin prêt à débarquer sur nos écrans. Ce cinquième opus, baptisé Indiana Jones et le Cadran de la destinée et réalisé par James Mangold, promet de ravir les fans, en renouant avec l’esprit d’aventure et d’énigmes qui a caractérisé les premiers films de la franchise dans les années 80. Que faut-il en attendre ? On vous récapitule toutes les dernières infos connues sur le film.
L’histoire : Indy et les nazis, un antagonisme qui date
L’histoire se situe en 1969. Cette année-là, Indiana Jones s’oppose à la conquête spatiale, car les États-Unis ont engagé d’anciens nazis pour vaincre l’Union soviétique dans cette rivalité. Helena Shaw, la filleule de l’explorateur, le soutient dans cette lutte. Parallèlement, Jürgen Voller, un ancien nazi travaillant pour la NASA et participant au programme lunaire, tente de façonner l’avenir du monde. Enoncé ainsi, le synopsis paraît des plus classiques pour l’aventurier qui se positionne toujours comme l’ennemi intemporel des nazis.
A cheval (lol) sur 2021-2022, le tournage du film a exploré plusieurs régions du monde. Des scènes ont ainsi été tournées en Angleterre, en Sicile, en Écosse, et à New York.
Dans le premier épisode de la saga Indiana Jones, Les Aventuriers de l’arche perdue (1981), les nazis jouaient déjà le rôle d’antagoniste principal. A la recherche de l’Arche d’Alliance, un artefact biblique qui, selon la légende, contiendrait les Tables de la Loi et conférerait des pouvoirs surnaturels à celui qui la possède, les nazis, dirigés par le sinistre Dr. René Belloq, voulaient asseoir leur domination sur le monde. Indiana Jones était alors recruté par le gouvernement américain pour retrouver l’Arche avant les nazis et contrecarrer leurs plans.
Après une pause dans Indiana Jones et le Temple maudit (1984) où l’ennemi de Jones était une secte maléfique, les nazis revenaient aux hostilités dans le troisième épisode de la saga, Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989). Cette fois-ci, ils souhaitaient s’emparer du Saint Graal, le légendaire calice ayant servi lors de la Cène et qui aurait le pouvoir de conférer l’immortalité à celui qui en boit. Sous la direction du sinistre Walter Donovan, les nazis voulaient utiliser le Graal pour assurer leur suprématie et la longévité de leur régime. Indiana Jones, aidé de son père, Henry Jones Sr. (incarné par Sean Connery), se lançait dans une quête pour retrouver le Graal avant les nazis et protéger son secret.
Enfin dans le dernier épisode en date, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008), l’antagonisme nazi était remplacé par les Soviétiques, menés par l’agent Irina Spalko. L’histoire se déroulait en 1957, pendant la Guerre froide, et suivait Indiana Jones dans sa recherche d’un mystérieux crâne de cristal aux pouvoirs surnaturels. Bien que les nazis n’avaient pas de rôle direct dans ce film, leur influence se faisait sentir dans le contexte historique et l’ambiance de la guerre froide.
Le casting
Harrison Ford, âgé de 80 ans, reprend une cinquième et dernière fois le rôle qui l’a rendu célèbre. Dans Indiana Jones et le Cadran de la destinée, l’acteur doit apporter à son personnage une touche de maturité et d’expérience, tout en conservant l’énergie et l’audace qui ont fait sa renommée. À ses côtés, on retrouve Phoebe Waller-Bridge (Fleabag, Solo: A Star Wars Story) dans le rôle d’une archéologue britannique pleine de ressources. Mads Mikkelsen (Casino Royale, Hannibal) incarne quant à lui le grand méchant de l’aventure. Le casting est complété par Thomas Kretschmann, Boyd Holbrook et Shaunette Renée Wilson, qui apportent leur talent pour soutenir l’histoire originale. Du côté des présences notables, on aura aussi John Rhys-Davies qui reprend son rôle du personnage Sallah, déjà présent dans le premier film de 1981, Toby Jones (Captain America) et même le célèbre Antonio Banderas !
Le réalisateur et la production
James Mangold, connu pour ses succès tels que Logan (2017) et Le Mans 66 (2019) succède à Steven Spielberg à la réalisation. Mangold a souhaité se montrer particulièrement respectueux de l’héritage de la saga, tout en apportant sa propre vision et une touche de modernité. Le scénario, co-écrit par Mangold avec David Koepp (Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, Spider-Man, Mission : Impossible), John-Henry Butterworth (Nine Perfect Strangers) et Jez Butterworth (Edge of Tomorrow), est un retour aux sources qui promet des moments d’action palpitants, le bon lot d’énigmes habituelles et un hommage à la franchise (sans doute sous forme de multiple clins d’œil à la première trilogie ?) A noter aussi que John Williams est à la composition, pour son dernier projet annoncé d’une carrière qu’on ne présente plus.
Nos attentes
Indiana Jones et le Cadran de la destinée s’annonce comme un retour en force pour notre aventurier préféré. En tant que fan de la première heure, on espère retrouver l’esprit des premiers films de la saga sans souffrir d’un casting vieillissant (c’est toujours un plaisir de revoir Harrison Ford à l’écran mais que va donner son âge “avancé” dans un film d’action de cette trempe ?) Ce cinquième opus, servi par un casting talentueux et une réalisation soignée, peut soit être reçu par la critique comme une aventure mémorable, soit devenir la suite de trop de l’épisode de trop (Indiana Jones 4 n’était pas des plus fameux il faut bien le reconnaître). Dans le bénéfice du doute, dépoussiérez votre fouet et votre chapeau, on ne sait jamais. Verdict le 28 juin 2023 (le film sera présenté hors compétition en avant-première au festival de Cannes qui se tiendra du 16 au 27 mai).
La bande-annonce officielle
Rédacteur en chef du Vortex. Amateur de Pop-Corn.
Créateur de singularités.