Un an après la sortie de l’épisode 7, marquant le début d’une nouvelle trilogie Star Wars estampillée Disney, sort Rogue One : A Star Wars Story, premier long métrage dérivé de la plus grande saga intergalactique de tous les temps. Situé entre les épisodes III – La Revanche des Sith (2005) – et IV – Un Nouvel Espoir (1977) – Rogue One raconte l’histoire de rebelles ayant dérobé les plans de l’Étoile noire. Notre critique, garantie sans spoiler.
Alors que le Réveil de la Force avait été confié à J. J. Abrams, Rogue One est réalisé par Gareth Edwards – jeune réalisateur britannique de 41 ans – a qui l’on doit une adaptation de Godzilla (2014) difficilement accueillie par la critique (et c’est un euphémisme).
Rogue One : le premier Star Wars dérivé au casting cinq étoiles
Épisode se situant dans le passé de la saga avant la grande Guerre des étoiles, portée au cinéma en 1977 par George Lucas, Rogue One met en scène des personnages inédits : Jyn Erso (Felicity Jones), son père Galen Erso (Mads Mikkelsen), le capitaine Cassian Andor (Diego Luna), Saw Gerrera (Forest Whitaker), le superviseur des travaux de l’Étoile de la mort Orson Krennic (Ben Mendelsohn) et des membres atypiques de la rebellion comme Chirrut Imwe (Donnie Yen) et son acolyte Baze Malbus (Jiang Wen). Ce casting cinq étoiles est complétée par l’apparition de K-2SO, un droïde expert en stratégie, qui n’a pas à rougir de la comparaison avec le célèbre C3-PO tant au niveau du verbe que de la répartie.
Le pitch est simple et amène parfaitement l’épisode IV : en plein avènement de l’Empire, les rebelles apprennent la construction d’une Étoile de la mort capable de pulvériser une planète. Il vont alors tenter d’en dérober les plans pour maintenir l’espoir d’une destruction de l’arme secrète.
The Force is with me and I am One with the Force…
Plus sombre que le Réveil de la Force, ne détrônant tout de même pas l’incomparable Empire contre-attaque (1980) – considéré encore aujourd’hui par les fans de la saga comme le meilleur épisode de la série – Rogue One réussit la prouesse de ne pas verser dans le fan service. Et même si on apprécie forcément les quelques clins d’oeils à la saga disséminés ici ou là (nous sommes dans le même univers après tout), ces derniers ne font pas de trop.
Seule l’utilisation de la 3D pour certains personnages fera parfois hérisser le poil des puristes mais demeure néanmoins correcte. Quant aux effets spéciaux : c’est juste un grand Waou !! Les décors des planètes sont magnifiques et on y retrouve presque l’ambiance de la trilogie Lucas originelle : une ambiance à la Jabba le Hutt par-ci, des environnements rappelant la lune forestière d’Endor et ses Ewoks par-là… un vrai régal.
Côté rythme, le film ne s’essoufle pas et nous tient en haleine sans nous lâcher une seconde. La scène de combat finale, grandiose, apporte son lot de lasers, X-Wings et artillerie impériale. Finalement, on retient de Rogue One l’histoire d’une rebellion plutôt brute de décoffrage, constituée de combattants qui ne sont pas des héros mais dont la croyance en un idéal parvient à les porter bien plus loin qu’ils ne l’auraient imaginé… Enfin la scène finale, carrément jouissive (qui fera à n’en pas douter date dans la saga), créée le pont parfait avec le début d’un Nouvel Espoir. Du grand art !
La bande annonce de Rogue One : A Star Wars Story
Rédacteur en chef du Vortex. Amateur de Pop-Corn.
Créateur de singularités.