Nouvelle adaptation au cinéma d’un célèbre Comic américain créé en 1940, Green Lantern est présenté comme LE blockbuster du mois d’août 2011. A ne manquer sous aucun pretexte pour tous les fans de super-héros et d’effets spéciaux dernier cri. Le Vortex a pu assister à l’avant-première et vous livre ses impressions en totale exclusivité !
Green Lantern : un film réalisé par Martin Campbell, sorti le 10 août 2011
Le pitch
Le Green Lantern Corps formé de soldats dont la mission est d’assurer la paix et la justice au sein de l’univers maintien l’ordre intergalactique depuis plusieurs siècles. Chacun de ses membres porte un anneau vert lui conférant des super-pouvoirs. La force des Green Lantern repose sur le contrôle de la volonté et l’ignorance de la peur. Hal Jordan, simple terrien et pilote aguerri, est choisi pour intégrer l’organisation bienfaitrice. En revanche ce qu’il ne sait pas encore c’est qu’il sera bientôt le dernier rampart à se dresser contre Parallax, un ennemi surpuissant venu établir le règne de la peur sur Terre et au sein de la galaxie toute entière.
L’action
Face à un tel scénario, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec l’ordre Jedi utilisant le pouvoir de la force pour lutter contre les Sith, adeptes de la force obscure se nourrissant principalement de peur et de haine. La planète Oa qui sert de base au corps des Green Lantern pourrait d’ailleurs très bien trouver sa place parmi les citadelles de la saga Star Wars. Ce background très science-fiction en met plein la vue et comporte beaucoup de similitudes avec l’oeuvre de Georges Lucas. Autre exemple: le conseil des sages d’Oa formant un cercle au sommet d’une tour fait vraiment penser au conseil des Jedi.
La rencontre de Hal Jordan avec les autres Green Lantern est mémorable: nous avons affaire à un homme qui ne se prend pas au sérieux allant même jusqu’à faire l’idiot devant un miroir alors qu’il vient d’arriver sur la planète Oa, le tout sous le regard médusé d’un autre Green Lantern venu l’accueillir.
Par ailleurs les scènes de combat fascinent le spectateur car elles n’ont de limites que l’imagination des participants. En effet, la maîtrise de la volonté confère à chaque Green Lantern la capacité de modéliser n’importe quel objet ou arme… Je vous laisse imaginer les situations improbables auxquelles vous pourrez assister tout au long du film… De l’entraînement de Hal sur Oa jusqu’au combat final contre Parallax en plein milieu de l’espace, le spectateur en prend plein les mirettes!
Green Lantern (à ne pas confondre avec Green Hornet) est un très bon film qui, sans révolutionner le genre, offre un spectacle convainquant et haut en couleurs. Devant un scénario en apparence risible et on ne peut plus “bidon” (sauver l’univers), Martin Campbell parvient à se détourner de certains clichés en pariant sur l’humour et l’autodérision. Mention spéciale à la scène parodique où Hal, dans sa combinaison de super-héros, rend visite à sa bien-aimée pensant ne pas être reconnu (la belle ne s’y trompera pas) ou encore le moment où Hal prête serment à sa lanterne et, ne sachant quoi dire, récite des tirades de films célèbres… Déjà culte!
Rédacteur en chef du Vortex. Amateur de Pop-Corn.
Créateur de singularités.